Fady Ambroise

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lundi 14 mars 2011

L'INDUSTRIE MINIÈRE DE LA RDC


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INTRODUCTION
La République démocratique du Congo est un scandale Géologique et cela est dû à son grand potentiel en minerais car on retrouve toute une variété des minerais en RDC exploités et mon exploités parmi ces minerais on peut citer :
  • L'OR : dans la Province orientale, Maniema, Katanga, Bas-Congo, Nord et Sud Kivu et Equateur
  • Cuivre : Katanga
  • Etain : Katanga, Nord Kivu, Sud Kivu et Maniema
  • Colombo tantalite (Coltan) : Nord et Sud Kivu, Katanga et Maniema
  • Diamant : Kasaï Oriental, Kasaï Occidental, Bandundu, Équateur, Province Orientale.
  • Bauxite : Bas-Congo
  • Manganèse : Katanga, Bas-Congo
  • Charbon : Katanga
  • Pétrole : Bassin côtier de Moanda (en exploitation), la Cuvette centrale, Ituri, Bandundu (Indices)
  • Gaz méthane : Lac Kivu
  • Schistes bitumeux : Mvuzi (dans le Bas-Congo)
  • Cobalt : Katanga
  • L'uranium et tant d'autres minerais qu'on n'a pas pu citer.
La RDC est également un producteur de pétrole (24 000 barils par jour en 2003), les lieux d'extraction se localisant principalement sur la côte (terminal du Port de Banana). La région du Lac Albert abrite également un important gisement que l'Ouganda envisage d'exploiter.
Avec une concession minière de plus de 18 800 km² pour le cuivre , la Gécamines était la principale entreprise minière du pays et fournissait en 1980 environ 66 % des recettes budgétaires de l'État et 70 % de ses recettes d'exportation. Pendant plus de 30 ans, cette entreprise a été un des moteurs principaux de l'économie congolaise, à côté de groupes de moindre importance : Zaïre-Etain (détenu à 50-50 par l'État et par Géomines belge) qui exploitait la cassitérite (aujourd'hui disparue); l'Office des mines de Kilo-Moto (société d'État) assurant l'extraction de l'or; la société congolaise Miba (avec une contribution de l'ordre de 20 % à celle de la Gécamines dans les années 1980 ). Mais la production minière industrielle s'est effondrée avec la Gécamines, dont la production en cuivre est passée de 465 000 tonnes (à 2 855 USD la tonne, en 1990) à 19 000 tonnes (à 1 800 USD la tonne en 2002) entraînant des conséquences économiques et sociales importantes .
Les mesures de restructuration et de libéralisation du secteur minier prises depuis 2004 sur l'ensemble du territoire national n'ont rien donné, d'autant plus qu'on a assisté à l'expropriation des terres des paysans au profit de nouvelles concessions minières, à la fraude généralisée et aux contrats léonins. Une commission d'experts nationaux à l'initiative du gouvernement, avec l'appui des services internationaux spécialisés a été mise en place
afin d'enquêter sur les différents contrats signés avec les multinationales, et aurait conclu que l'État avait été bradé et spolié avec la complicité de plus hautes autorités. Les contrats miniers ont été révisés, Kinshasa souhaitant en particulier augmenter la participation de l'Etat au capital de Tenke Fungurume, une firme américaine présente au Katanga.
Mais selon un rapport publié dans le magasine African Business en février 2009, la valeur des réserves minérale enfouies sous le sol de la RDC est supérieur à 24 trillions de dollars américains. Ce montant est supérieur aux produits intérieurs bruts (PIB) combinés des Etats-Unis et des 27 pays de l'Union européenne (UE).
En 2004, le cout d'exportation de la RDC s'élevait à 346 milliards de dollars américains dont ses principaux clients : La Belgique 42,5 % , Finlande 17,8%, Zimbabwe 12,2% Chine 6,5% .
EXPLOITATION MINIERE
La production minière, qui a commencé voilà plus d'un siècle, a joué un rôle important de la gestion économique de la RDC durant l'époque coloniale et après l'indépendance jusqu'à la fin des années 1980. En effet, le sous-sol de la RDC compte parmi les plus riches au monde au regard de la géologie et de la minéralogie. Étant donné cet avantage naturel, la défaillance de l'économie de la RDC est généralement attribuée à la « malédiction des ressources naturelles » (maladie hollandaise).
La RDC possède des gisements contenant une cinquantaine de minerais recensés, mais seulement une douzaine de ces derniers est exploitée: le cuivre, le cobalt, l'argent, l'uranium (par Areva), le plomb, le zinc, le cadmium, le diamant, l'or, l'étain, le tungstène, le manganèse et quelques métaux rares comme le coltan. La RDC extrait également de son sous-sol des diamants. Les réserves sont très importantes, ainsi le pays possède la deuxième réserve mondiale en cuivre avec 10 % du total recensé sur la planète et surtout les plus importantes réserves de cobalt (près de 50 %). Les recettes d'exportations atteignaient en 1990 environ un milliard de dollars américains.
La RDC est le 4e producteur mondial de diamants (un quart des réserves mondiales) durant les années 1980 [réf. nécessaire] et cette activité constitue encore la majorité des exportations (717 millions d'USD, soit 52 % des exportations en 1997 ). Les principales exploitations de cuivre et de cobalt (un tiers des réserves mondiales) sont régies par une entreprise publique, la Gécamines (ancienne Union minière du Haut Katanga). La production de la Gécamines a continué de baisser au cours des années 2000, en raison de la morosité du marché du cuivre.
Si la RDC possède aussi de l'or en quantité respectable, elle possède surtout les trois quarts des réserves mondiales de coltan, un composant essentiel pour les circuits des téléphones et des ordinateurs portables. La province minière du Katanga reste une des régions du pays les plus dynamiques, notamment grâce aux activités de l'industriel George Forrest. Les exploitants chinois des fonderies de cuivre du Katanga auraient quitté le pays à la baisse des prix du cuivre consécutive à la crise. L'uranium est exploité par Areva . Les espoirs de croissance reposent sur l'industrie extractrice, en particulier l'exploitation minière, mais cette dernière ne tire que partiellement profit de la grande richesse du sous-sol du pays. En 1997, le secteur secondaire ne comptait que pour 16,9 % du PIB.
La RDC étant dotée d'une vaste richesse minérale, y compris la moitié du cobalt du monde, ainsi que 10% de ses réserves en cuivre. A la suite des plusieurs années de conflits, le pays trouve une nouvelle stabilité mais il y demeure d'énormes défis. Au cours des dernières années, un nombre croissants d'entreprises minières canadiennes ont exprimées un intérêt dans l'exploitation des ressources du Congo. Le 24 mai 2010, l'exploitation et développement canada ( EDC) et l'agence canadienne de développement internationale ( ACDI) ont invité un rassemblement d'experts pour explorer comment contrôler des risques sur ce marché sur les questions de stabilité politique et sécurité physique et des droits de la personne ainsi qu'à la réputation des investisseurs.
La RDC comprend plusieurs régions et sociétés d'exploitations minières parmi lesquelles on peut citer :
- Compagnie des potasses du Congo
- Congo Etain
- Gécamines
- Office de kilomoto (OKIMO)
- Sengamines
- Société de développement industriel et minier du Congo
- Société internationale forestière et minière du Congo
- Société minière de Tenke Fungurume
- Entreprise minière de Kisenge manganèse (EMK- Mn)
- Société minière du Congo (SOMICO)
- MIBA (minière de BAKWANGA)
Exploitée depuis près de 90 ans des gisements diamantifères riches dans la région du Kasaï en RDC. Créée le 13 décembre 1961. Actuellement, l'exploitation est regroupée dans un polygone minier près de la ville de Mbuji-Mayi. L'exploitation se fait dans des gisements primaires (Kimberlitiques) et secondaires (éluvions et alluvions).
Depuis l'origine jusqu'à fin 2002, la MIBA a produit environ 633 millions de carats provenant essentiellement des gisements secondaires (détritiques). Le niveau de production en 2003 était de l'ordre de 600.000 carats par an. Les caractéristiques principales de son plan quinquennal 2004 et 2009 sont l'exploitation des lits des rivières et le basculement des opérations vers l'exploitation intensive des gisements Kimberlitiques suite à l'épuisement des réserves détritiques.
La production est principalement constituée des diamants industriels, ceux de la joaillerie ne représentant que 5 à 6%. L e chiffre annuel de vente est de l'ordre de millions des dollars américains. La société MIBA est une société mixte dont :
. Etat congolais possède 80% de part
.La société belge SIBEKA 20% de part
- LA REGION INDUSTRIELLE DE LUBUMBASHI
Cette région comprend les grandes sociétés minières, la province du Katanga comprend en elle-même à peu près 325 sociétés minières dont la plus grande est la Gécamines ex UMHK qui est l'unité motrice de cette région industrielle capable d'exercer sur d'autres unités des actions qui augmentent la dimension de ces dernières, modifient leur structure, changent leur type d'organisation et y suscitent ou y favorisent le progrès économique.
Au Katanga, des ressources minières abondantes très recherchées dans le monde que les investissements importants ont permis en 1906 des implantations industrielles nécessaires à l'extraction et à la métallurgie des minerais. Cette mise en valeur a engendré plusieurs activités industrielles, les unes en amont et les autres en aval du traitement du cuivre :
- les premiers comprennent l'extraction et le traitement du charbon, l'énergie hydroélectrique, la production du ciment, les produits chimiques dont le pôle essentiel est de servir d'appui à l'unité motrice (Gécamines)
- les deuxièmes comprennent la transformation du cuivre, les industries de consommation, de raffinage, des produits en cuivre et zinc ; c'est-à-dire des activités développées à partir des produits réalisées par l'unité motrice.
La Gécamines organisait une vaste campagne de recrutement des mains d'œuvre. Il résulte une agglomération humaine qui, ajoutée à l'agglomération industrielle, a fait de ce pôle une véritable ville industrielle de Lubumbashi.
IMPORTANCE DU POLE DE LUBUMBASHI
Le pôle de Lubumbashi renferme l'essentiel de la production minière de la république démocratique du Congo et constitue de ce fait le poumon de l'industrie congolaise et c'est avant comme après l'indépendance du pays comme l'indique le tableau ci-après.
Tableau 1 : place du pole de Lubumbashi
Contribution des provinces au PIB en 1957
( en millions de francs)
Contribution des provinces au PIB en 1970 (en millions de zaïres)
Province en 1957
En %
Provinces en 1970
En %
Léopoldville
25,9
KINSHASA
17,4
Bandundu
5,8
Bas-Congo
8,3
Equateur
8,0
Equateur
6,9


Province Oriental
8,2
Kasaï-Oriental
12,3
Kasaï-Oriental
5,3
Kasaï-Occidental

Kasaï-Occidental
4,8
Kivu
9,4
Kivu
7,2
Katanga
30,8
Katanga
36,1
Total
100
Total
100
Il ressort du tableau qu'avant 1960 comme après, le pôle de Lubumbashi à toujours eu une part très importante dans la formation du PIB. Il intervenait en 1958 pour 30,8% soit le tiers de la production totale du pays. En 1970, la tendance s'est maintenue et même s'est renforcée pour passer à 36,1%.
Cette importance par son poids dans les exportations totales. En guise d'exemple, le cuivre qui est le produit exclivement réalisé au pôle de Lubumbashi intervenait à lui seul dans les exportations totales pour 65% en 1970, 43,76% en 1980 et 44,23% en 1981. Ce poids du pôle serait encore plus grand si on devait y ajouter les autres minerais dont l'importance dans les exportations est aussi appréciable.
Tableau 2. : L'évolution des embarquements
Production
(1000t)
1994
1993
1992
1991
1990
1989
1988
1987
1986
1985
Cuivre
29,3
45,9
135,0
222,1
338,7
422,5
438,5
473,7
476,0
470,0
Cobalt
3,3
2,1
6,5
8,6
10,0
9,3
10,0
11,9
14,5
10,6
Zinc
0,6
4,1
18,8
28,3
38,2
54,0
61,1
55,1
63,9
67,9
Vente (1000t)










Cuivre
26,4
65,4
153,3
148,8
373,0
429,0
429,5
497,8
473,7
463,9
Cobalt
3,1
3,6
3,3
11,9
15,6
10,2
15,6
10,7
14,1
9,3
zinc
0,4
9,3
18,4
28,9
37,9
55,9
61,8
55,5
71,9
70,7
Il ressort des données de ce tableau que la quasi-totalité de la production minière réalisée au pôle, voire plus est destinée à la vente, c'est-à-dire marchée extérieur. En d'autres termes, l'économie Nationale ne consomme presque rien de ce qui est produit au pôle de Lubumbashi.
Evénements récents intervenus dans le secteur de l'exploitation minière en RDC
Le Gouvernement congolais prend également des mesures considérables pour attirer des investisseurs étrangers et collabora avec les deniers, en promettent un traitement équitable et transparent aux entreprise privée.
En 2002, la RDC a signé l'initiative pour la transparence dans les industries extractives(ITIE) qui exige que tous les revenus et paiements effectuées par les sociétés d'exploitation minière soient rendus public, apaisant ainsi ne serait différent qu'une partie des préoccupations concernant la corruption gouvernementale. D'autres mesures législatives récentes prises depuis les élections Démocratique de 2006 englobent un nouveau code de l'investissement, un nouveau code de l'exploitation minière et création d'un nouveau tribunal de commerce. La banque mondiale soutient également les tentatives de restructuration du secteur para-étatique étendu de la RDC et de l'infrastructure négligée, notamment le réseau. hydroélectrique du barrage d'Inga.
Le pays a récemment terminé l'examen très attendu de 61 concessions minières, dont un grand nombre avait été négociées au cours de la période très instable qui a durée de 1996 à 2006 (aucune de ces concessions n'a affecté OKIMO). Ces événements ont permis d'attirer de milliards des capitaux d'investissements au cours de 4 dernières années. Et il améliore les perspectives quant aux profits générés par les ressources minérales qui, finalement affecteront la qualité de vie de la population congolaise.
La RDC promet de devenir l'un des producteurs d'or les plus significatifs en Afrique. Avec des antécédents de gouvernement colonial oppresseur
, de dictature brutal et des violents soulèvements civils pendant la plus grande partie de la dernière décennie, on observe désormais quelques signes d'émergence lente de stabilité politique.

MODE D'EVACUATION DES PRODUITS MINIERS DE LA RDC
La RDC étant pris en « sandwitch » c'est-à-dire un pays enclavé et n'a pas d'autres moyens d'évacuer ses produits que d'emprunter des voies étrangères et parmi ces voies nous pouvons citer :
a. les voies étrangères des désenclavements
Ici nous avons :
- la voie angolaise : qui relie Katanga directement au port de Lobito en traversant l'Angola de l'Est à l'Ouest.
- La voie du sud qui rejoint les ports de Durban, port d'Elisabeth et East London par les chemins de fer de Zambie et du Zimbabwe.
- Les voies tanzaniennes : qui conduisent au port de Dar-es-salaam, en passant par le lac Tanganyika et les chemins de fer tanzaniens, soit par les chemins de fer zambiens et le chemin de fer Tanzanie- Zambie (Tazara).
b. les voies de l'Est.
A l'Est, le Congo est relié à l'océan indien par deux voies qui aboutissent au port de Dar-es-salaam à Tanzanie. Ces voies sont :
- Lubumbashi- Dar-es-salaam via Kalemie et Kigoma ( East African rail ways) : 2715 Km de distance, produits transitant par cette voie : cuivre, cobalt, zinc, cadmium et aussi le cassitérite, wolframite, coltan.
- Lubumbashi- Dar-es-salaam via Sakania et kapiri-mpashi : c'est le nouveau chemin de fer Zambie-Tanzanie. La distance est de 2600Km, produits transitant : cuivre, cobalt, alliage blanc, cadmium, zinc, coke, divers.
c. les voies du sud
Quatre possibilités s'offrent au Congo vers le sud, les plus importantes sont le deux premiers :
- Lubumbashi- East London via sakania et Livingstone : distance : 3459 Km ; produits transitant : cuivre, zinc, cobalt, cadmium, coke, charbon, soufre, explosifs, maïs, divers.
- Lubumbashi (via sakania et Livingstone) Durban, port Elisabethville. Distance : 2223Km ; produits : tous produits. Coût de transport : 62,59$ la tonne par kilomètre
- Lubumbashi-port Elisabeth
- Lubumbashi-Durban.
d) la voie de l'Ouest
A l'ouest, la province du Katanga est reliée à l'océan Atlantique par le chemin de fer de Benguela-Angola. Distance : 2.300Km
Produits transitant par cette voie : tous les produits minières, tout le trafic import et les hydrocarbures.
Cout de transport : 45,40$ tonne/km.
e) la voie Nord : Kasese-Mombasa
La région du Nord-est du Congo est reliée à la mer par l'East-African. Rail ways aboutissant au port de Mombasa au Kenya. C'est la plus courte de cette region.
Distance : ARUA-PAKWACH-MOMBASSA : 2.085 km
LES PROBLMES AU SEIN DE L'INDUSTRIE MINIERE DE LA RDC
L'industrie minière congolaise souffre premièrement de la mauvaise gérance des ressources par l'état. Mais on retrouve aussi des problèmes tels que :
-L'exploitation illicite et illégale des ressources minières
-Manque des moyens financiers pour les entretiens des industries minières et l'achat des équipements nécessaires
-L'insécurité dans le pays et aux frontières du pays posant problème au investisseurs et aux industries minières.
La RDC malgré ses ressources dépend toujours des pays acheteurs pour écouler ses minerais car il ne peut lui-même décider le prix et il souffre aussi de problème d'évacuation des produits car il est dépendant des chemins de fer étrangers et des décisions politiques étrangères.

3 commentaires:

  1. c'est donc un pays,si le politique se stabilise,son développement dans 10 ans sera fulgurant.

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    Réponses
    1. Vous Avez tout à fait raison. Tout dépend de la bonne volonté des dirigeants.

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  2. BINJOUR, auriez-vous des informations sur le début de 'exploitation minière? comment ça s'est passé?

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