Fady Ambroise

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vendredi 17 décembre 2010

LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO



Les présidents connu par la RDC: J. KASA-VUBU, J. MOBUTU, L.D. KABILA et J. KABILA 



LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

La géographie

LE CADRE

La République Démocratique du Congo étend son vague profil éléphantesque sur 2 344 932 km2, soit un peu moins de cinq fois que la France et 80 fois la Belgique. Compris entre 5° 2' de latitude nord et 13° 5° de latitude sud il s'étend de 120 15' à 31° 15' eu longitude est. Il a 9165 km de frontières : avec la République populaire du Congo et la République centrafricaine à l'ouest et au nord ; avec le Soudan au nord-est ; l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie à l'est ; avec la Zambie au sud-est et au sud ; avec l'Angola à l'ouest. Au nord de l'estuaire du fleuve Congo, une quarantaine de kilomètres de côtes constitue la seule ouverture sur l'océan Atlantique.






Le Climat

Le pays se situant de part et d’autre de l’Équateur, le climat dominant est équatorial, chaud et humide en permanence, avec cependant des nuances selon la latitude et l’altitude. La partie centrale du territoire subit des pluies abondantes réparties sur toute l’année, la température se maintenant constamment autour de 26!°C. Au nord et au sud du pays se succèdent, en revanche, saison des pluies (durant en moyenne huit mois) et saison sèche. Sur les reliefs les plus élevés, les chutes de neige sont importantes, le climat étant tempéré, de type alpin, aux altitudes intermédiaires

Du point de vue climatique on peut schématiser la situation du Congo en imaginant une frontière septentrionale "moyenne" qui serait placée au 4ème degré de latitude nord et une frontière méridionale "moyenne" placée au l2e degré de latitude sud.

La zone de climat équatorial traversée en son milieu par l'Equateur occupe donc presque entièrement la moitié septentrionale du Congo, limitée toutefois à l'est par le rebord montagneux. Elle est caractérisée par une humidité abondante et constante, une chaleur élevée et assez uniforme (minimum 25 oC), des pluies également réparties tout au long de l'année atteignant une hauteur moyenne de 150 à 200 cm dans une bande de 300 km environ de largeur centrée sur Mbandaka où passe l'Equateur et Kisangani située à 75 km au nord de l'Equateur.

Les deux zones de climat tropical sont très inégales en étendue. Dans le Nord, la grande foret caractéristique du climat équatorial ne fait place à une savane arborée qu'à 100 km environ de la frontière (RCA) dans le quart Nord-ouest et à 250 km environ de la frontière (RCA et Soudan) dans la région de l'Ue1e. Dans le Sud, la zone de climat tropical à saisons de plus en plus nettement marquées (de trois à 6 mois de saison sèche) commence à environ 400 km de la frontière (Angola) sa moitié occidentale, et à environ 900 km de la Frontière (Angola et Zambie) dans sa moitié orientale. A Kinshasa située à 500 km de l'Equateur, l'alternance de saisons sèches (quatre mois en tout) et de saisons des pluies est déjà très nette. A Lubumbashi à 1300 km de l'Equateur,on compte six mois de sécheresse relative et les variations de température diurne et nocturne deviennent d'autant plus sensibles dans les régions montagneuses du sud et de l'est du Katanga.

La zone de climat d'attitude caractérise le rebord montagneux de la frontière orientale. La température s'abaissant en moyenne de 1 degré par 180 m d'accroissement d'altitude, on considère des variations considérables climatiques et écologiques en s'élevant le long des pentes des grands massifs de des Virunga (de 3000 à 5000 m).

Une petite zone de climat océanique doit être signaler. A l'embouchure du Congo, le présence du courant froid de Banguelo provoque un abaissement considérable de la température et une diminution de la pluviométrie qui ne dépasse guère Boma 80 cm de hauteur annuelle'.


Géologie et relief

Le relief du Congo est tout à fait particulier. Il est caractérisé par une immense plaine centrale drainée par le fleuve Congo et ses affluents. couverte par la grande forêt équatoriale et entourée d'un bourrelet montagneux irrégulier. On la compare généralement pour cette raison à une cuvette, bien que ce son altitude moyenne s'élève à 400 m.

Les lacs Tumba et Inongo ( ex-leopold-II) situés au sud-ouest de la cuvette et en son point le plus déprimé (340 m d'altitude) représentent les derniers vestiges de l'ancienne mer intérieure colmatée, au cours du quaternaire seulement, par des dépôts fluvio-lacustres.

A l'ouest, le long du cours de l'Oubangi, la plaine centrale congolaise se continue au-delà frontière sur le territoire du Congo-Brazzaville. Partout ailleurs, elle est séparée des frontières par une pénéplaine sablonneuse, d'une altitude inférieure à 1 000 m formée à partir du carbonifère supérieur (à la fin de l'ère primaire) et dont la largeur ne dépasse guère 200 km, sauf au sud où elle se poursuit dans l'Angola.

C'est dans la partie orientale du Congo (Province orientale, Kivu, Katanga) que se trouvent les plus anciennes formations géologiques. Etaient également émergées au début de l'ère primaire une partie du Kasaï et la zone des monts de Cristal dans le bas Congo. Ce qui existait alors de l'Afrique centrale appartenait avec l'Afrique australe à l'hypothétique "continent de Gondwana" qui comprenait également l'Amérique du Sud, Madagascar et l'Inde péninsulaire. La séparation des sous-continents africano-brésilien et indien se serait effectuée durant l'ère secondaire. La séparation de l'Afrique et du Brésil commencée au crétacé n'aurait été complète qu'à la fin de l'ère tertiaire.



HYDROGRAPHIE

L'immense fleuve Congo constitue la plus grande réserve hydro-électrique du monde. A ceci, s' ajoute l'énorme masse d'eau douce et brunâtre de 23 à 75 000 m3 déversée chaque seconde dans l'Atlantique qui se voit encore à la surface de l'Océan à plus de 20 km de la côte et qu'elle a creusé au cours des temps un chenal sous-marin descendant à près de 3 000 m de profondeur sut près de 100 km de longueur.

Le territoire du Congo correspond à la presque totalité du bassin du fleuve Congo, sixième fleuve du monde par sa longueur (4700 km) et deuxième par son aire de drainage. Comme celui de l'Amazone qui seul le dépasse, son débit est exceptionnellement régulier variant de 23 000 à 75 000 m3, soit sensiblement de 1 à 3, alors que celui du Mississippi varie de 1 à 20 et celui du Nil (avant la terminaison du Haut-Barrage d'Assouan) de 1 à 48. Avec ses affluents, le Congo offre au total 14 500 km de voie navigable aux barges de 150 à 350 t et 2 785 aux barges de 800 t et plus.

Le fleuve Congo est après le Nil le plus long fleuve africain (4 320 km) avec un débit de 40 000 m³/seconde. Sa position à proximité de l’équateur lui vaut de possèder le débit le plus important du continent africain. Seul l’Amazone le dépasse sur ce plan au niveau mondial. Son bassin est vaste de 3,75 millions de km2. Sa position à cheval sur l'Equateur et la répartition presque homogène de ses affluents dans les deux hémisphères régularisent son débit et en font le fleuve le plus régulier du monde. 

En effet, son débit varie de 1 à 3 tandis que celui de l'Amazone varie de 1 à 200. A bien des égards, le Congo est l’artère vitale du pays : non seulement il fournit du poisson et de l’électricité, mais il constitue une voie de communication indispensable. Il prend sa source dans le sud du Katanga, dans le village de Musofi à une altitude de 1 435 mètres et porte le nom de Lualaba jusqu'à Kinsangani. Entre Kinshasa et Matadi, son parcours subit de nombreux étranglements créant des zones de rapides infranchissables avec une dénivellation de 265 mètres sur une longueur de 300 km. A 40 km de Matadi, à hauteur d’Inga, le cours du fleuve Congo s’abaisse de 102 mètres en 15 km et, au-delà de Matadi, il s’élargit avec 4,6 km à Boma et 10 km à Banana, son estuaire. Il se jette dans la mer par un large estuaire et sa puissance est telle qu'on reconnaît ses eaux jusqu'à 45 km en plein océan. Le fleuve Congo forme avec ses affluents 14.166 km de voies navigables.

Le cours du fleuve Congo lui-même est habituellement divisé en trois portions : 

l°. Le Lualaba ou cours supérieur prend sa source à 1 550 m d'altitude à une centaine de kilomètres à l'ouest de Lubumbashi, tout près de la frontière zambienne. Après avoir poursuivi un cours torrentueux sur 400 km, il devient navigable à partir de Bukama jusqu'à Kongolo. Sur ce parcours de 600 km il reçoit à droite plusieurs affluents importants, dont la Luvua et le Luapula qui lui amène les eaux des lacs Bangweolo (Zambie) et Moero (frontière Congo-Zambie), et la Lukuga qui lui apporte les eaux des lacs Tanganyika et Kivu. 

Le Lualaba redevient navigable sur 110 km entre Kasongo et Kibomho, puis de nouveau sur 310 km entre Kindu et Pontierville, au-delà duquel la navigation est arrêtée par les Stanleyfalls, situées immédiatement en amont de Kisangani ; 

2° Au-delà de Kisangani, le Lualaba prend le nom de Haut- Congo et change de direction et s'élargit considérablement. Fleuve immense et majestueux, il reçoit sur ses deux rives de nombreux affluents eux-mêmes navigables sur des distances énormes, tels que la Mongala (329 km), la Lulongi-Lapouri (950 Km) l' Ubangi (669 km), la Tsampa (797 km), le Kasaï-sankuru (1100 km). Après Bolobo, le lit du fleuve se rétrécit sensiblement jusqu'au Stanley-pool, lac fluvial de 1 500 Km2 aux extrémités duquel se trouvent Kinshasa et Brazzaville. 

Entre Kisangani et Kinshasa, le bief navigable est long de 1 724 km ; 3° En aval de Kinshasa, le Bas-Congo creuse dans les monts de Cristal une gorge étroite profonde et sinueuse. Sur une distance de 350 km, il forme trente-deux chutes et rapides et descend de 260 m environ. A Matadi, le Congo redevient navigable et commence son bief maritime qui s'étend jusqu'à Banana sur 197 km . A Boma, le fleuve mesure déjà 5 km de largeur ; à l'arrivée dans l'Atlantique, à Banana, 17 km d'estuaire séparent la côte congolaise de la côte angolaise.

Pour se représenter les dimensions gigantesques du bassin du fleuve Congo par rapport à la petite Europe, il convient de rappeler que l'Oubangui a les dimensions du Danube ; que le Kasaï et ses affluents drainent un territoire grand comme une fois et demie la France ; que le site d'lnga sur le Bas-Congo

.

Les principaux affluents du fleuve Congo sont :

  • la Luvua, qui déverse dans le fleuve les eaux du lac Moero 
  • la Lukuga, qui est l'exutoire du lac Tanganyika 
  • la Lomami, qui prend sa source aux Monts-Mitumba, près de Kamina, et coule parallèlement au fleuve jusqu'au confluent 
  • l'Aruwimi, l'Itimbiri, la Mongala, la Lulonga et la Ruki dans la cuvette centrale 


le Kasaï, dont le débit est de 12.000 m³/sec. et la longueur est de 2.000 km. C'est l'affluent le plus important, situé entièrement dans la zone tropicale de l'hémisphère sud. Les principaux affluents du Kasaï sont le Kwango, le Sankuru et la Lulua. 
l'Ubangi est l'affluent le plus long avec 2.300 km et se classe deuxième par son débit après le Kasaï. Il est situé entièrement dans la zone tropicale de l'hémisphère nord.




LA VÉGÉTATION

Liée au climat et au relief, la couverture végétale du sol congolais se répartit en deux grandes catégories : la forêt et la savane. 

La forêt couvre une superficie de plus d'un million de kilomètres carrés, soit un peu moins de la moitié de la surface du Congo. Elle constitue l’un des derniers habitats, relativement préservé, des Pygmées. De nombreuses espèces d’arbres à latex et de palmiers à huile sont originaires de la région, ainsi que le caféier et le cotonnier, et, parmi les arbres fruitiers, le bananier, le plantain et le cocotier.

Elle s'étend dans la zone de climat équatorial sur la totalité de la cuvette centrale qu'elle déborde logement au nord et surtout à l'est, de sorte que le couloir de savane longeant les lacs tectoniques est extrêmement étroit. La végétation excessivement dense. l'absence du soleil, les fonds souvent boueux et marécageux y rendent la circulation difficile surtout dans l'Est où les affluents du Congo ne sont pas navigables. 

En dehors de l'immense bloc de la grande forêt centrale,il faut citer la forêt du Mayumbe sur la rive droite du Bas-Congo et les galeries forestières qui accompagnent le cours de reste tous les affluents du Kasaï-sankuru jusque loin au sud de la grande forêt.

La savane couvre les plus hautes régions périphériques du bassin du Congo, plus ou moins arborée occupe les deux zones de climat tropical. La circulation y apparaît beaucoup moins facile que dans la savane "soudanaise" de l'Afrique occidentale en raison du nombre et de l'importance des affluents du Kasaï-Sankuru qui coulent dans une direction sud-nord. Il n'existe pas au Congo de correspondant au Sahel de l'Afrique occidentale puisque pratiquement aucune portion du Congo ne connaît la sécheresse.


Faune et protection de la nature

La faune congolaise, d'une richesse et d'une diversité remarquables, comprend plusieurs espèces rarissimes et protégées depuis longtemps.

La notion de protection de la nature est ancienne puisque, dès 1889. le roi Léopold 11 ordonnait la constitution de réserves animales dans le but d'éviter la destruction inconsidérée des Éléphants . A partir de 1920, plusieurs réserves de chasses furent délimitées et un décret du 26 novembre 1934 créait un Institut des Parcs nationaux du Congo belge.

Le Parc national Albert, établi à partir de 1929. représente, de l'avis des spécialistes. l'expérience la plus réussie dans le monde entier de ce qu'on appelle la réserve intégrale où l'évolution du monde végétal et animal est laissée sans aucune intervention humaine. Il s'étend sur 300 km de longueur et 150 km de largeur (800 000 ha) couvrant des milieux biologiques exceptionnellement variés depuis le lac Kivu et la chaîne des volcans Virunga jusqu'au pied des cimes neiges du Ruwenzori, en longeant l'immense plaine qui borde le lac Édouard. C'est dans la foret de la Semliki, au nord du lac Édouard été découvert à la fin du xix ème siècle le fameux Okapi, espèce particuliers aux forêts de l'est du Congo. Le lac Édouard constitue le lac le plus poissonneux du Congo et sans doute la nappe d'eau la plus animée du monde avec ses innombrables oiseaux aquatiques et ses milliers hippopotames.


Sur les pentes des Virunga vivent des colonies de gorilles uniques au monde. Dans toute l'étendue du parc se rencontrent à foison : éléphants, buffles, lions, antilopes, gazelles, phacochère- chères, hyènes, etc.



Le Parc national de la Garamba. institué par décret du 17 mars 1938. occupe une superficie de 492 000 ha au nord de Faradje près de la frontière soudanaise. On y trouve en plus de tous les grands mammifères du Parc Albert (sauf l'okapi et le sanglier géant ou hylochère) des animaux rares tels que le rhinocéros blanc, la girafe et l'élan de Derby.

Le Parc national de l'Upemba, créé en 1939. couvre une superficie de 1 170 000 ha dans la province du Katanga. Il englobe le: monts Kibara et d'importants secteurs des lacs Upemba et Kisale et la totalité du lac Kabwe.



Le Parc de Maiko dans la forêt de l'Ituri est essentiellement destiné à la protection de l'okapi et des gorilles, sur 600 000 ha (Province orientale). Le 12 décembre 1970, un décret signé par le général Mobutu a crée quatre nouveaux Parc nationaux :



Le Parc de Kundelungu couvre 120 000 ha dans le sud-est de la région du Shaba à 150 km au nord de Lubumbashi. On y trouve en abondance de: espèces en voie de disparition dans le reste du Congo, telles que l'Antilope-sable ou antilope noire et le et le guépard

Le Parc de Salonga a une superficie de 3,5 millions d'hectare englobant une grande partie de la province de l'Equateur et du Kasaï occidental


















Dans la petite réserve de Kaozi-Biega établie à proximité de la ville de Bukavu, on peut observer des familles de gorilles en liberté.


ÉVOLUTION CULTURELLE
L'évolution culturelle a été marquée par la colonisation belge dans le domaine de l'enseignement. C'est assez récemment qu'une littérature et un théâtre francophone se sont épanouis. Par ailleurs, dans le domaine de la musique et des arts, le Congo joue un rôle exceptionnel.

L'enseignement

L'enseignement au Congo s'est tout naturellement inséré dans la mouvance missionnaire. Dès 1892, des classes fonctionnaient à côté des poste: d'évangélisation. 

En 1906, l'Et indépendant du Congo a passé avec le Saint-siège une convention d'après laquelle chaque établissement missionnaire catholique doit avoir une école. Pour ce service, dont l'Et avait le contrôle du programme et du fonctionnement, les missions recevaient des concessions de terre. 

En 1908, dès l'annexion, l'enseignement officiel est institué, qui correspond à l'enseignement. devant former les auxiliaires de l'administration et des Européens en général. Dans un rapport sur l'ins- truction publique au Congo établi en 1920, on dénombrait 100 000 écoliers des missions catholiques, 85 000 des missions protestantes et 1 861 dans l'enseignement officiel. L'enseignement officiel était assuré par les Frères de la Doctrine chrétienne à Boma et Léopoldville, par des Frères maristes à Kisangani et Buta, par des Frères de la Charité à Lusambo et Kabinda, par des Frères salésiens à Elisabethville.

L'enseignement était donné pour les plus petites classes dans une langue locale : Ngbandi, Ngbwaka, Banda, Azandé, Mangbetu, Mongo, Kisongé, etc., puis dans une des quatre langues véhiculaires du Congo : Swahili en Province Orientale, au Kivu et au Katanga, Tshiluba dans la province du Kasaï. Ce Tshiluba était la langue des Luba sous la forme grammaticale mise au point par un vicaire apostolique du Kasaï, Mgr de Clercq. Le lingala enseigné dans la province de l' Equateur et dans la région du lac Léopold II de la province de Kinshasa est la langue des gens du fleuve en amont de Kinshasa. Quant à la langue kongo, elle était enseignée dans la province de Léopoldville. Cette langue est appelée ikelevé dans les missions catholiques, Kituba ou Monokutuba dans les missions protestantes. 

Van der Kerken dans La politique coloniale belge (Anvers, 1943) complétait son exposé sur l'enseignement par une phrase dont on mesure, pour la promotion des élites, l'écrasante gravité :


Est-ce par hostilité flamande à l'égard du français ? Est-ce par goût du latin ? Toujours est-il que fut tenté dans un séminaire l'enseignement direct du latin à partir du kikongo. Une adaptation kikongo latin d'un manuel d'exercice fut réalisée par un jésuite, le R. P. Bauwens. Pierre de Briey.







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